Un quart des femmes ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité, selon un chiffre de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) paru en septembre 2018. Dans l’immense majorité des cas, cette décision de rester chez soi a lieu le soir.
Les agressions physiques sont un tout petit bout de l’iceberg. Les agressions ordinaires quotidiennes sont légions et restent souvent invisibles. Nous saluons le sang-froid de Safiétou : le 13 décembre 2018 la jeune femme de 20 ans filme son harcèlement dans le métro et poste la vidéo sur Twitter.
Pour alimenter le débat, Jam a demandé à un échantillons de 1000 jeunes de 15 à 25 ans s’ils se sentaient en sécurité le soir et a comparé les réponses des filles et des garçons : elles sont parfaitement ou presque… inversées.
Au total, 68% des filles se sentent rarement ou jamais en sécurité tandis que 74% des hommes se sentent eux toujours ou souvent en sécurité.
La réalité de ces chiffres varie selon les régions de France, avec un sentiment d’insécurité plus fort (50%) dans les grandes métropoles qu’à Paris (33%), hommes et femmes confondus.
Jam mène des études auprès des 15–25 ans sur tous types de sujets. Si vous voulez en savoir plus, écrivez-nous à team@hellojam.fr